- Retour en arrière - Comme un con, je regarde Desgenousdanslegif pour me poiler un peu dans ce monde de chiffres et de plan d'entrainement, et je me retrouve à regarder Kilian à fond la semelle dans le MontBlanc. Comme un con, je me retrouve dans le Mont d'or avec des sensations optimales. Nuit noire et cheveux laqués par la survitesse.
- Retour au présent - échauffement néant et mise en route le nez dans les secondes du chrono pour établir des temps de passage. Goulet de mise en action et séance de patinage artistique, la main s'agrippant aux branches d'acacia. J'en ressors nappé de boue. Mais pourquoi tu fais ça ?
Dans le pentu, l'alti affiche 1700m+/h tout à fait prometteur. Plus loin, je me prends à souffler dans le faux plat. Le dernier champs n'est qu'une formalité psychologique. 20'10 décevant au sommet, voila le pourquoi de la langue qui ne touche pas le sol à qq encablures du sommet. Je reste quand même allongé, les yeux dans le gris du plafond nuageux. Mais pourquoi tu fais ça ?
La pluie se mêle à la partie. J'atteins la zone de transition, le dit seuil de ma classe pour enfourcher ma bécane. Trempé, je vous dis. Je retrouve un collègue cyclotrempé. J'hurle ma joie de pédaler les yeux fermés et battus par les gouttes. Je n'ai pas un vtt à 9kg pour rajouter des garde-gouttes. Ma transpiration se confond avec les gouttelettes. Je regrette de n'avoir pas mis une dose de Tahiti douche dans ma ceinture porte-gourdasse. Plitch-plotch font mes groles à l'arrivée. Mais pourquoi tu fais ça ?
Je reconnais bien là, la fille à son père qui a emmené ma femme à la patisserie pour s'enfourner des gateaux somptueux. Un quatre heure à 17h30. Voila pourquoi je fais ça.
Avant d'enchaîner le désormais traditionnel apéro sportif au Brass'in de Raph à base 'assiette charcut-fromage et pression ! Voila pourquoi je fais ça.
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