jeudi 28 mars 2013

Exclu jujutrail !!!

Notre vieil ours grenoblois ressort de sa tanière. Des mois que la blogosphère attendait ça, au moins aussi long que la dernière victoire de Kilian en ski alpi ! Guitoune a actualisé son blog ! la triste nouvelle est tombée, pas de course prévue pour lui !

A lire : http://trailetcacahuetes.blogspot.fr/

La double paternité aurait-elle des conséquences sur la motivation des troupes ?

l'habit fait le prieur

La tenue ne fait pas le coureur mais quand une vente privée propose un maillot qui colle à la marque de mon vélo, pas de faute de goût possible! Je vais pouvoir flamber sur les routes, chemise ouverte, chaîne en or qui brille. La patouille imberbe comme une pucelle, j'attends maintenant le bronzage cuivré ! Je vais me faire blanchir les dents et gominer les cheveux façon Mario Cipo ! J'espère que ce dernier ne me tiendra pas rigueur, car je viens de mettre aux pattes son fameux  maillot saeco rouge vieux de 12 ans.

Alors place au soleil les cocos ! Et en attendant je dois m'occuper de ma grippo-sinuso-bronchite ! je vais ranger mon cuissard long qui laisse passer la lumière  (14 ans d'âge) et mon maillot collector manches longues jaune fluo des grandes années rillieux triathlon (13 ans)

C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleurs confitures, n'est-ce pas. J'attends bien évidement une remarque du Dav' et du Steph V à propos de cette article fashion style. Car oui, je suis un apprenti geek face à des maîtres comme eux !


mardi 26 mars 2013

forme du moment

Cet article aurait pu faire l'objet d'un livre en 2 tomes selon ma chérie, mais nous les athlètes de haute mécanique sommes moins résistants à la douleur que vous les femmes.

Vendredi, la joie d'un congé paternité et d'une apparition de chaleur et de soleil m'entraine sur les pentes escarpées des monts d'or, Cervelo rutilant et jambes pas encore rasées. 2h de vadrouille, poussé puis retenu par ce satané vent. Les jambes de claveirolat m'ont abandonné aujourd'hui.

Samedi, bing, la claque sur ma gueule, des courbatures dorsales, des guiboles qui flageolent, la tête qui tourne, jujutrail is out. C'est donc pour ça que je n'avançais pas hier.

dimanche, migration de la maladie en fin de journée, le dos a répondu présent aux sollicitations de l'efferalgan, du L52 et de l'oscillo... N'oublions pas dans notre carnet d'astuces de grand-mère, le grog au rhum. J'augmentais alors la dose d'alcool pour être sûr.

Lundi, mamie m'a dit de suer pour éliminer. Une longue barre rocheuse sur les hauts de Couzon ne n'avait pas eu droit à ma visite. 2h de freecross avec mon accolyte explorateur Sylvain. De vrais gosses, une découverte de puit alimentant 2 tunnels cachés au milieu des fourrés. Des vallons inexplorés par le commun des traileurs. Une traversée digne des aventures d'hemingway en Afrique ! Des sentiers à bestiaux à tout va, des cirques, des falaises à descendre. On arrive enfin à la fissure peu accueillante que je n'osais visiter seul par peur des éboulements. J'envoyais Sylvain en éclaireur.
Bref, du vrai freerunning en marchant. Mes bronches me rappelaient que je ne pouvais pas courir ! Retour cloué au grog.

Mardi, on se déplace dans les sinus ! La tête est prise dans un étau, non chérie, je n'en rajoute pas. Le brouillard londonnien m'envahie. La sortie vélo à la fraîche a bien failli se terminer après 5km. Sylvain, encore lui, m'invectivait et me trainer comme une loque pendant finalement 1h50. Retour pâtes, desserts au chocolat, café et plus de son et lumière !

mardi 19 mars 2013

Un pas après l'autre - by C.L.A.P



Pour suivre le projet de Steph, rdv sur le site : un-pas-apres-lautre

Pourquoi lui et pas un autre ?
Steph incarne des valeurs  et une philosophie qui font de lui un personnage immanquable dans le milieu du trail. Une rencontre avec le phénomène vous change à jamais (lol). Quand le maître parle, l'élève écoute et suit les conseils. Quitte à se retrouver à 50km de chez soi dans un supermarché pour acheter la bouteille de jus de fruit qui va bien. Ce n'est pas lui que l'on retrouvera au sommet de la mode avec le dernier Slabexosquelette. Quand notre homme croise un sac, on peut parier que ce dernier finira en charpie et recyclé dans une fabrication made in georgette que seul son esprit peut imaginer.

Bien qu'il ait intégré le giron du haut niveau via northface l'an passé, c'est bien à force de caractère qu'il a créé  son personnage, un mélange de Anton Style, de Tesson dans sa sibérie accouplé au dernier trappeur !

On se demande d'ailleurs comment un ermitte philosophe pareil peut-être autant à la pointe de la technologie internet dans une région qui ne voit la connexion internet que depuis novembre 2012.

Alors les gars, on clique sur le bourru déodatien et on l'aide à réaliser ses rêves;

jeudi 14 mars 2013

Bilan 2012, enfin

Comme cette année je prends mon temps, il en est de même pour cet article tant attendu par mes fidèles lecteurs, à l'instar d'un Marc Lévy et sa cohorte féminine aux aguets.

Cette année restera comme un grand cru au niveau des rencontres. J'ai eu l'honneur de rencontrer des personnes autant atypiques que sympathiques.

Pour mémoire, j'aurais côtoyé plusieurs mythes du trail :

-  Matthieu dbdb et sa plume accerée. Une rencontre dans la Mecque de l'antitrail à Tiranges et qq sorties dans mes forêts montdoriennes. Il me fera même l'honneur de m'interviewcroquiller. Encore merci à toi.


- Mon mentor Guitoune from grinobeule que j'aurais suivi de très loin sur plusieurs courses (GR73, 2alpes,  et Tiranges). Sans compter cette sortie mémorable dans son antre belledonnienne.

- Mon autre mentor from the Vosges, Steph Anton Brogniart. Une conférence personnelle la veille de l'ultrabeaufortain sur ses théories, là aussi, très personnelles.

- Un We camping très sympa en famille aux 2 alpes avec la formule 1 de Villefranches, Yanshkov/

- Des rencontres forts sympathiques lors des Monthou express.

- Un rassemblement Hoka au milieu des ultras stars, Ludo, Maud, Coincoin, Arnaud L, Xtof, Nico C et bien d'autres encore.

- Un redécouverte de Jean-Marc C qui se montre vraiment très coriace.

- J'ai eu l'honneur de propulser (lol) sur le haut du panier Aurélien Dunand-Pallaz

- Sans compter sur les péripéties quotidiennes avec Rémy, Steph en mode Fastandfurious, Sylvain et Lolo en mode freecross aventure que je remercie encore !

Que font les gones raideurs à Cabornis - 2 ?



 Eh bien, ils se promènent dans les bois avec un ruban rouge et blanc.  Mike passe son temps au téléphone, Seb rappelle Christian à l'ordre car ce dernier à tendance à s'égarer dans d'inarrêtables palabres

dimanche 10 mars 2013

We trail des cabornis

Ma passion débordante pour le freecross me conduisait forcément par une Course d'orientation. Bien que ma fatigue mentale ne soit guère encourageante pour courir ET réfléchir, je me suis quand même lancé sur cette nouvelle carte de mon jardin. Preuve en est, mes chaussures sont restées sur le pas de ma porte. L'avantage de courir dans son jardin, il y a toujours une connaissance pour vous dépanner. Je remercie Jeff Dech... qui ne manquera pas de se foutre de ma tronche à la prochaine réunion de famille.

Le long poste du départ me met dans le bain tranquillement, juste le temps de régurgiter un peu le Vacqueyras et le filet mignon mangé 1h auparavant. Je m'éclate dans les fourrés et me trouve même sérieusement compétent en CO l'instant de 6 balises enfilées comme des perles.

La partie suivante est fortement ascendante, l'énergie déployée pour avancer m'interdit toute réflexion et ma précision se détériore grandement. La preuve, ce monsieur pas en jambe qui me précéde pendant 2 postes.

Arrive une longue traversée  jusqu'au poste 10. Pas un chemin pour déambuler, mais un long freecross perpendiculaire aux courbes de niveaux à l'assaut du dénivelée. 6 ou 8 chemins à croiser mais pas un qui mène à cette satané balise. Je me ressaisis pour la 11 et la 12 avant de patauger à nouveau dans un marécage imaginaire. Je tourne autour du pot avant de redescendre à l'arrivée.

Je termine donc 4e de cette course !

Le lendemain, c'est fille sur le dos que je m'aventure au Mont Cindre pour prendre qq photos des autres qui courent. Cette dernière pestant un peu contre la lenteur des coureurs à arriver ! J'ai l'honneur de converser un peu avec Tomtom alors en tête de course. Ce dernier osant même me demander un autographe ! Sa vitesse trop importante fit que la photo fut de dos.
Pour les autres, j'étais prêt mais la netteté n'est pas au rendez-vous.

Derrière, l'équipe des AllBlack des Garmins labourait le gazon. Les rameurs, Franck Bussière et JC Bette, pagayaient dans la mare, . Julien Chorier courait à son allure 100 miles. Les Camus Brother se disputaient la supprématie familiale. Florian Racinet gérait en sifflotant. Pas loin derrière, Anton prenait possession du corps de Steph. Jean-Paul se perdait dans son jardin et Dav' Uliana retrouvait son terrain d'enfance .



Photos en lien sur Facebook ou sur demande gratuite !

vendredi 1 mars 2013

La même rengaine

Quand le petit vélo tourne en même temps que le grand. 2h40 hier à profiter de l'arrière pays. Le compteur m'a lâché, c'est donc aux sensations que je roule. Les chiffres s'arrêtent, la rengaine s'installe. Et me voila, à chanter du Cocoon non-stop.
" and i know... New York ciiiiiity ... " L'emmerdant quand on ne connaît que le refrain. Ca fait long et ça obsède un peu.
Surtout quand ma fille me demande de le mettre à la radio. Je rajouterai " et ça continue encore et encore" mais là c'est  plus sudiste.

(crédit photo, jujutrail, l'esprit singletrack)

Ode à l'ornithologie humaine

Je flanait à 35km/h au milieu des étangs de la Dombes. D'une humeur légère, j'écrivais intérieurement mon article à la gloire des buses. Celles qui se guettent sur le poteau, le regard supérieur, d'un air qui se dit : "regarde moi ces corneilles". J'en venais presque à me dire qu'une buse étaient plus classe qu'un aigle dans le cycle de réincarnation. Quand la buse se régale d'une proie, la corneille baisse la queue en retrait, et tente de sa rapprocher en douce. J'en étais à peu près là de mes reflexion.

2h de route à me chauffer les cuisses. Mes pensées hautement perchées, quand un lourdingue, croise ma route, son tarrin si rouge, les lèvres remontées et les joues oxydées par l'éthanol. Il a bavé des trucs qui ressemblaient à :
" hainnaan.. gros connard... bouaaaa !". Il m'insultait car je m'apprêtais à griller ce pauvre feu rouge. Toutes mes vertes tirades à la nature ornithologique s'envolaient en un battement d'aile. Je retrouvais bien vite la connerie humaine.



(crédit photo, jujutrail)