lundi 11 février 2013

trail et marketing

Le trail est lancé dans le business à vitesse grand v. Les responsables marketing sont recrutés dans les hauts lieux de la finance: Andorre, Saint Dié des Vosges. Le barnum fuse sur les galets humides mais qu'importe la semelle en vibram tient le choc; Sinon, on les lime c'est plus fun. Mais ça on le savait déjà.




Le phénomène gagne désormais le bourgade huppée de Collonges au Mont d'or. On m'envoie les sirènes pour me motiver à courir : " eh jujutrail, session dark snow running ! " ou bien " sunset snow running ". Des noms agguicheurs mais que nenni, je préfère l'appel de la cacahuète, la vraie, pas celle du "trail et cacahuète" - dézingueur de rocailles grenobloises.

Ce n'est pas non plus mon jean-Paul, forçat de la transpiration, qui aura réussi à m'attirer dans ses griffes vénimeuses. il aura essayé à grands renforts de 1090m+ par-ci, Steph par-là. La présence de Yoann Stuck à la boucherie n'a pas été si alléchant que ça.

Vendredi, la voie mielleuse de la boule m'attrapa par le collet pour me hisser tout en haut. Un rythme effréné, en minimalisme que je ne recommande d'ailleurs vraiment pas pour l'efficacité dans la poudreuse. Chez nous, la peuf n'a peut-être pas la même accroche qu'à Boulder Colorado. A moins que notre Anton n'est vissé des clous de 2mm dans ses socquettes. Cette frénésie sera bien heureusement freiné par mes déambulations freecross (tiens marketing, nous revoila) et par la gachette de mon canon. Les 15cm de neige auront raison de ma ténacité si rase des paquerettes en ce moment.
En tout cas, le sommet sous la neige au golden hours photographiques vaut son pesant de noix de cajou.

Dimanche, c'est in extremis que j'accroche le wagon Velon pour une sortie freesession dans la forêt située à une traversée de saone de chez nous. Si proche et si nouvelle. Du freeride. Un retour à 2km/h sur le plat  pour cette balade buccolique d'1h20.



On est bien loin de traverser Belledonne pour le moment. Cela dit, je vais écouter ma raison et m'inscrire à cette fichue "échapée belle". Avec un seul ou deux p ? On ne le saura probablement jamais. Finalement, une belle appellation poétique vaut mieux que les anglicismes accérés !

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